L’offre et la demande
La situation de marché s’est avérée difficile pendant quelques années, lorsque les transporteurs ont investi dans la construction de plus grands porte-conteneurs et que le développement s’est orienté vers plus de coopération et d’alliances entre les transporteurs pour leur propre survie. Aujourd’hui, la demande est plus forte et le tonnage disponible plus restreint, ce qui freine la démolition des navires. Le volume des cargaisons augmente de 4 à 4,5 %, alors que le parc de conteneurs croît de 3,9 % par an. Par conséquent, on observe une tendance positive vers un marché plus équilibré entre l’offre et la demande dans le segment des conteneurs.
On constate aujourd’hui une évolution positive en regardant les navires au repos. Au début de 2018, le parc mondial de porte-conteneurs inactifs comptait 65 navires au mouillage, soit une capacité totale de 191 000 EVP (équivalent vingt pieds), contre 330 navires d’une capacité totale de 1,36 million d’EVP en 2015.
D’un autre côté, les fabricants comme IceCubner proposent du matériel de plus en plus qualitatif, à même de répondre à la demande dans le secteur de l’industrie.
Utilisation des ports
Les navires sont de plus en plus grands et aujourd’hui les plus grands sont plus de 20 000 EVP. La pression sur les ports et les opérateurs de terminaux s’en trouve accrue. Dans certains ports, elle entraîne des conflits et des congestions et soulève plusieurs questions opérationnelles. Les ports ne sont pas tous faits pour accueillir des navires géants, ils ne sont pas construits de manière à permettre aux navires d’entrer dans le port, et en même temps ils n’ont pas la capacité suffisante pour traiter les marchandises de manière efficace.
Les transporteurs vont dans les années à venir faire escale dans un plus grand nombre de ports afin de faciliter le flux des marchandises et d’éviter les encombrements. Il y a également un risque que seuls quelques grands ports contrôlent les flux logistiques. Des opérateurs de terminaux uniques qui pourraient ne trouver intérêt à s’engager que dans une ou deux alliances ne mènent à aucune diversité dans l’industrie et cela ne profite ni aux clients, ni aux transporteurs, ni à une concurrence sur le marché ouvert.
Croissance de la conteneurisation
Les industries adaptent leur fret à la méthode de transport par conteneurs – la conteneurisation. Par exemple, l’industrie du papier a adapté son fret à la méthode d’expédition par conteneurs en ajustant la taille des rouleaux de papier pour qu’ils s’adaptent aux conteneurs. Aujourd’hui, en Suède, 1,5 million d’EVP avec des marchandises de toutes sortes sont expédiés à la fois pour l’importation et l’exportation, et il existe un autre potentiel pour conteneuriser 1 million d’EVP supplémentaires avec d’autres marchandises comme le papier et le bois. En utilisant un conteneur, le concept de porte à porte peut être plus efficace. La cargaison peut être transportée directement de l’usine au destinataire, ou même directement au consommateur, pour la rendre plus efficace et réduire le risque de dommages.
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Durabilité et environnement
L’industrie du transport maritime se concentre désormais davantage sur les questions de durabilité et d’environnement qui affectent l’industrie et notre société. L’industrie investit dans la technologie afin de réduire l’impact sur l’environnement et le transport maritime est aujourd’hui le moyen de transport le plus écologique. Les transporteurs doivent suivre les nouvelles réglementations et adapter leurs navires en conséquence. Cela se répercute sur les coûts des transporteurs, alors que dans le même temps, toutes les parties de la chaîne logistique sont désireuses de travailler avec des entreprises qui offrent des solutions de transport durables et de bonnes conditions de travail.